Formation agriculture / Cameroun

DATE DE MISE EN LIGNE : Mars 2020

STATUT : Le projet démarré en juin 2019 a bien avancé grace à un groupe d’étudiants de l’ISTOM, partenaire de Compétences Solidaires, qui a élaboré et proposé un plan d’affaires à l’équipe locale.

COMPÉTENCES RECHERCHÉES : Mission de support technique et de gestion de projets pour le projet de ferme pilote de notre partenaire le Groupe d’Initiative Commune « Les Fermes Agropastorales de KAYA » (GIC LES FAK) crée en 2008, basée à Yaoundé (Cameroun).
Domaine technique pour le conseil et la validation des programmes de formation et des spécifications techniques des fermes pilotes
Gestion de projets pour la préparation du dossier de demande de subvention selon la méthode du cadre logique

BÉNÉFICIAIRE : Sous l’appellation Petit Elevage Familial Amélioré (PEFA), GIC les FAK se propose d’améliorer et de promouvoir les techniques de production agropastorale locales à travers la mise en place d’une ferme moderne pilote qui pourra dispenser la formation et l’encadrement des éleveurs dans les arrondissements de Makak, de Bondjock et environnants.
Malgré son potentiel économique avéré, le Cameroun est empêtré dans une crise économique depuis les années 80. Une crise qui est aussi bien structurelle que conjoncturelle. Les programmes et les projets sont lancés et se développent, mais la pauvreté continue son chemin et devient partout visible. Le Cameroun a une population estimée à 22 millions (source : ECAM 4). Les populations des zones rurales qui constituent 70 % de la population et qui vivent principalement des produits agricoles, constituent les principales victimes de cette situation. Les activités du monde rural sont pratiquées majoritairement par les pauvres utilisant des outils et méthodes rudimentaires.

Il faut souligner que cette situation découle aussi de la non maitrise de leur environnement (difficulté à dompter la forêt et la mauvaise maitrise de l’eau), de l’absence d’une formation adéquate, du mauvais encadrement et surtout du faible financement des activités agropastorales par le Gouvernement, les Banques locales et des Organismes Internationaux. Quel que soit la Région et le milieu de résidence, en particulier dans les Arrondissements de Makak et de Bondjock qui comptent environ 35 000 habitants, plus de 90% ne vivent que des produits agropastoraux.
Mais cette agriculture n’est pas diversifiée et les statistiques révèlent que 63,7% des ménages qui s’y consacrent n’utilisent presque pas les matériels et outils modernes. D’autre part, ils financent eux-mêmes à (97,8%) leurs activités agricoles.
Ces activités sont en général pratiquées avec un matériel traditionnel, des techniques rudimentaires et sans recours aux intrants. Elles ne permettent pas aux acteurs ruraux de Makak et Bondjock d’avoir une vie décente. Il existe un taux de mortalité élevé à cause du faible accès aux soins médicaux et l’espérance de vie est d’environ quarante-cinq ans.

CONTACT : Béatrice Riviere