Présentation générale :
Le Burkina Faso, autrefois connu sous le nom de Haute Volta se situe en Afrique de l’Ouest entouré par le Mali, La cote d’Ivoire, le Niger, le Bénin, le Togo et le Ghana.
Situé à 500 km au nord de l’océan, le Burkina Faso est un pays continental intertropical situé entre le 9° N et 15°N. Son climat général appartient au type soudanien à deux saisons contrastées : une saison humide et une saison sèche d’autant plus longue que l’on va vers le nord, où le climat devient de type nettement sahélien. A quelques rares exceptions prés, le Burkina Faso est un pays extrêmement plat de 274 000km², dont l’altitude moyenne se situe aux alentours de 400mètres. Son rocher le plus haut, le Ténakourou situé au sud-ouest, à la frontière du Mali culmine à peine à 749 mètres.
4655 Espèces de mammifères et oiseaux, 330 espèces aquatiques dont 121 espèces de poissons vivent au Burkina. Ces chiffres montrent la richesse de la biodiversité du territoire national. Mais certaines espèces comme le guépard, la cigogne blanche ou l’autruche à cou rouge sont menacés de disparition.
Le Burkina est considéré comme l’un des pays les plus pauvres du monde. Son économie essentiellement agricole est totalement dépendante de l’aide extérieur qui est sa principale source de financement des investissements. Le coton est le premier produit d’exportation et la principale source de devises du pays.
La population est estimé à 13 millions. Une soixantaine d’ethnies d’importance numériques très inégale sont présentes au Burkina.
Vie à Ouagadougou qui est la capitale
« Ouaga-deux-roues » la bien surnommée est, paraît-il, l’une des premières villes au monde si l’on considère le nombre de bicyclette à moteur par habitant ! Le matin une marée de cycles en tout genre déferle sur Ouagadougou : vélos, mobylettes et plus rarement motos. La route est entièrement recouverte de ces cycles : au moins 4 lignes parallèles très respectueuses les unes des autres, rangées selon leur vitesse . Seuls quelques chars, traduisez voitures, osent s’aventurer au milieu de cette marée. La majorité des voitures sont des taxis qui ici sont verts et parfois dans un triste état... mais ils continuent à rendre beaucoup de service. Sur certains grands axes la route est bordée de chaque coté par une deuxième route réservée aux cycles, avec leur propres feux de signalisation... On est étonné qu’il n’y ait pas plus d’accidents. C’est peut être du fait que les Burkinabés étaient de bons cavaliers et sont devenus d’excellents cyclistes. Néanmoins, si vous voyez couché sur le sol au milieu de la route une mobylette que chacun contourne avec précaution, c’est qu’il y a eu un accident dans la journée et que la mobylette ne peut pas être déplacée ou rangée sur le coté tant que la police n’est pas passée... et cela peut demander quelques heures....
En période sèche, une fine couche de poussière rouge recouvre tout. Il est illusoire de vouloir s’en débarrasser ... et c’est paraît-il pire pendant la période où l’harmattan souffle.
Le travail commence à 7h le matin, une pose de 12h30 à 15h pour se reposer à l’ombre et passer le pic de chaleur, puis fermeture des bureaux à 17h30. Ces horaires permettent d’éviter de travailler au moment le plus chaud de la journée en période chaude. A 17h30, les rayons du soleil commencent à disparaître et la nuit noire ne tarde pas à tomber. Les rues ne sont pas éclairées et il est difficile pour des Européens fraîchement débarqué à Ouagadougou de se repérer dans les rues et de trouver son chemin.
Pays des associations
Le Burkina est le Pays des associations. Quand on veut lancer un projet, une association est créée, un projet est rédigé et est alors soumis à un organisme international qui serait susceptible d’apporter des fonds. Les groupements de femmes sont particulièrement dynamiques. Elles développent des activités génératrices de revenu : fabrication de produit au Karité, séchage des légumes ou des fruits, ouverture de restaurants, production de Soumbala... cela leur permet d’apporter des revenus complémentaires à la famille, d’être plus indépendantes et ainsi parfois pouvoir financer la scolarité des enfants. L’analphabétisme est malheureusement très important.
Les Burkinabés sont des gens d’une gentillesse incroyable malgré le dénuement dans lequel ils se trouvent.
Je vous recommande un Voyage au Pays des hommes intègres, c’est formidable.