La banque mondiale dénonce, à l’occasion de sa publication des "indices du développement en Afrique 2010", la corruption "discrète" qui est définie comme le manquement des fonctionnaires au devoir de fournir les biens ou services financés par les administrations publiques.
La corruption discrète, bien qu’elle soit d’une ampleur monétaire moindre que celle d’autres formes de corruption, a néanmoins des conséquences particulièrement préjudiciables sur les pauvres, qui sont singulièrement vulnérables et très dépendants des services publics pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.
Elle présente des aspects monétaires comme le renchérissement des couts de transports à cause des prébendes prélevées par les policiers ou les douaniers
Mais les abus comportementaux peuvent provoquer d’autres dégâts notamment sur le développement humain à long terme. c’est le cas de l’absentéisme des enseignants et de la contrefaçon de médicaments ou d’engrais agricoles.
Un des remèdes préconisés est la diffusion de cette information aux citoyens afin qu’ils s’organisent en mouvements pour demander des comptes sur l’utilisation des budgets et mettre la pression sur les prédateurs.
Voir en ligne : http://web.worldbank.org/WBSITE/EXT...